Le président syrien, Ahmed Al-Charaa, a appelé, mercredi 24 septembre, à la tribune de l’ONU, à la fin des attaques israéliennes sur son territoire, qui menacent d’entraîner « de nouvelles crises et luttes dans notre région ».
« Les politiques israéliennes contredisent la position internationale de soutien à la Syrie », a déclaré celui qui est arrivé au pouvoir après la chute en décembre 2024 de Bachar Al-Assad. « Pour y faire face, la Syrie demeure attachée au dialogue (…) et nous appelons la communauté internationale à se tenir à nos côtés face à ces agressions », a poursuivi Ahmed Al-Charaa, premier dirigeant syrien à s’exprimer à la tribune de l’ONU depuis 1967.
La Syrie est la cible d’attaques et incursions répétées d’Israël, qui profite d’un moment de faiblesse de cet adversaire historique. La Syrie et Israël restent techniquement en état de guerre mais ont ouvert des négociations directes après le renversement de Bachar Al-Assad. Des représentants des deux pays se sont rencontrés à plusieurs reprises.
Evoquant, par ailleurs, les tensions interconfessionnelles qui continuent de déchirer son pays, il a également promis de « lutter contre le sectarisme » et de « traduire en justice tous ceux impliqués dans le bain de sang ». « Nous avons formé des commissions pour établir les faits et accordé l’accès aux missions d’enquête des Nations unies », a-t-il souligné.
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