Un incendie, rapidement maîtrisé, a touché une médiathèque à Dijon ce dimanche.
Les premiers éléments vont dans le sens d’une piste criminelle, selon les informations de TF1/LCI.
Le 17 février déjà, cet établissement situé dans un quartier populaire avait déjà été victime d’un premier incendie.
La mairie dénonce un « acte criminel ». Un incendie, rapidement maîtrisé, a touché la médiathèque d’un quartier populaire de Dijon dans la nuit du samedi 1ᵉʳ au dimanche 2 mars. Si l’enquête est en cours, les premiers éléments pointent vers un incendie possiblement criminel, selon une source policière. D’autant qu’un incident similaire a eu lieu deux semaines plus tôt.
Deux incendies « liés entre eux » ?
Il est 3h10 lorsque les pompiers arrivent ce dimanche à la médiathèque Champollion, dans le quartier des Grésilles (nouvelle fenêtre). Rapidement, ils réalisent que le premier étage est largement détruit par les flammes et constatent que le foyer principal de l’incendie se trouvait à cet endroit, selon une source policière à TF1/LCI. À leur arrivée, les sapeurs-pompiers relèvent également qu’une porte vitrée à l’arrière du bâtiment est brisée. Trois personnes encagoulées ont par ailleurs été remarquées à proximité des lieux avant de prendre la fuite à pied.
De quoi privilégier la piste d’un incendie criminel (nouvelle fenêtre), même si l’enquête judiciaire doit encore « déterminer les causes exactes et les circonstances de l’incendie », comme l’a relevé la préfecture de Côte-d’Or dans un communiqué publié ce dimanche matin. Au total, le feu « a concerné 200 m² du 1ᵉʳ étage de la médiathèque », précisent les services de l’État. « Il est dorénavant éteint et les opérations de déblais sont en cours. »
La Ville de Dijon a déploré de son côté un « incendie criminel », qui a « pour la seconde fois, endommagé la bibliothèque Champollion la nuit même qui a suivi sa réouverture au public, moins de deux semaines après un premier incendie ». Pour la maire de la ville, Nathalie Koenders, cela ne fait donc aucun doute. Ces deux actes sont « évidemment liés entre eux ». « Ensemble, nous ne céderons ni à l’intimidation ni au découragement », a-t-elle toutefois assuré.