Peu importe que le chiffre soit outrancier ou que les arguments juridiques soient douteux, dans le monde de Donald Trump, l’effet d’annonce compte plus que le résultat : le président des Etats-Unis a fait savoir, mardi 15 septembre, qu’il portait plainte contre le New York Times, le premier journal du pays, et lui réclame 15 milliards de dollars (12,7 milliards d’euros). C’est la deuxième plainte en diffamation déposée cet été contre une institution de la presse américaine, après celle contre le Wall Street Journal en juillet, pour 10 milliards de dollars.
Comme lors de son premier passage à la Maison Blanche, Donald Trump a fait des attaques contre les médias l’un des motifs récurrents de sa rhétorique. La plupart de ses plaintes ont été rejetées par le passé, mais la situation semble différente en ce second mandat, avec une administration et un ministère de la justice entièrement dévoués à sa cause. Et il semble qu’il obtienne des résultats : tandis que la presse fait front, les grandes chaînes de télévision attaquées ont préféré rendre les armes.
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