Le premier ministre canadien, Mark Carney, aura bien tenté d’éviter tout coup de théâtre lors du sommet du G7 organisé sous sa présidence, à Kananaskis, dans l’Alberta. Peine perdue. Dans le décor escarpé et sauvage des Rocheuses canadiennes, Donald Trump en a décidé autrement. Le président américain a, contre toute attente, quitté la réunion juste après le dîner consacré, lundi 16 juin, aux enjeux internationaux.
Pour justifier ce départ, la porte-parole de la Maison Blanche avait mis en avant, en toute fin d’après-midi, la situation au Proche-Orient, alors que le conflit entre l’Etat hébreu et la République islamique gagne en intensité au fil des jours. La Maison Blanche a convoqué pour mardi un conseil de défense, à Washington. « Je dois rentrer aussi vite que possible », a expliqué le président américain, sans donner de précisions, au moment de la « photo de famille » avec ses homologues. Dans la soirée, il a démenti que son retrait du sommet avait à voir avec un « cessez-le-feu entre l’Iran et Israël » et s’en est pris spécifiquement au président français. « [Emmanuel Macron] n’a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est beaucoup plus gros que ça », a-t-il écrit sur son réseau, Truth Social. « Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien », a-t-il ajouté.
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