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Donald Trump visite l’« Alcatraz des alligators » en Floride, nouveau symbole de sa politique migratoire

Espace PressePar Espace Pressejuillet 2, 2025
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Donald Trump, en visite mardi 1er juillet à « l’Alcatraz des alligators », un centre de rétention construit au milieu des marécages de Floride, s’est moqué des immigrés clandestins qui risqueraient en cas d’évasion d’être attaqués par la faune sauvage.

« On a beaucoup de flics sous forme d’alligators – vous n’avez pas besoin de les payer autant », a lancé le président américain en visitant les installations à Ochopee, en limite du parc national des Everglades. « Je ne voudrais pas courir longtemps dans les Everglades. Ça gardera les gens là où ils sont censés être. »

La construction – en une semaine chrono – de cet « Alcatraz des alligators » indigne les détracteurs de la politique migratoire brutale de Donald Trump, qui qualifient le projet d’« inhumain ».

L’idée est-elle que les éventuels fuyards soient attaqués par des alligators ou des serpents ? « Je suppose que c’est le concept », a répondu le président républicain dans la matinée, en partance vers la Floride.

« Les serpents sont rapides, mais les alligators… On va leur apprendre comment échapper à un alligator, ok ?, s’est-il amusé. S’ils s’évadent de prison, comment s’enfuir : ne courez pas en ligne droite, courez comme ça. Et vous savez quoi ? Vos chances augmentent de 1 %. »

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « L’offensive de Donald Trump contre le droit du sol sert à asseoir son autorité en mettant en question la citoyenneté de tous les Américains »

« Faune dangereuse »

Ce centre de rétention a été édifié à la vitesse de l’éclair sur un ancien aérodrome des Everglades, zone marécageuse naturelle protégée du sud-est du pays.

Quelque 3 000 places y sont prévues, selon la ministre de la sécurité intérieure américaine, Kristi Noem, qui accompagnait Donald Trump mardi. Les autorités de Floride avaient, elles, évoqué un millier de places. Son coût de fonctionnement est évalué à 450 millions de dollars par an.

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Tant la Maison Blanche que les autorités locales l’ont surnommé « Alcatraz des alligators », en référence à l’ancienne île-prison de San Francisco que Donald Trump compte par ailleurs rouvrir – ce projet semble néanmoins au point mort après que des responsables ont notamment estimé que son coût serait exorbitant.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Annoncée par Donald Trump, la réouverture d’Alcatraz jugée « absurde » à San Francisco

Des manifestants opposés à la politique migratoire répressive de Donald Trump se sont rassemblés devant le centre floridien ces derniers jours.

« Il n’y a qu’une seule route qui y mène, et la seule voie de sortie est un vol sans retour. L’endroit est isolé, entouré d’une faune dangereuse et d’un environnement impitoyable », a décrit la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, lundi.

Colère des défenseurs de l’environnement

« Pourquoi voudriez-vous passer par l’Alcatraz des alligators si vous pouvez décider de vous-même de repartir ? », a interrogé le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, qui a accueilli Donald Trump à son arrivée. « Beaucoup de gens vont prendre cette décision », a-t-il estimé.

Quelque 200 000 alligators, qui peuvent dépasser les 4 mètres à leur taille adulte, peuplent le parc national des Everglades et en font sa renommée. Les attaques d’alligators contre des humains restent relativement rares en Floride. Entre 1948 et 2022, 453 « morsures accidentelles non provoquées » y ont été répertoriées, dont 26 mortelles, selon la Commission de conservation de la faune de Floride.

Mais les autorités américaines se sont employées à amplifier le risque. « Si les gens sortent, il n’y a pas grand-chose qui les attend, à part des alligators et des pythons », a encore affirmé le procureur général de Floride, James Uthmeier.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Anne Deysine, juriste et américaniste : « La décision de la Cour suprême américaine marque l’avènement d’une société sans droit »

La visite de Donald Trump, qui a érigé la lutte contre l’immigration en priorité absolue depuis son retour au pouvoir, survient au moment où le président républicain pousse pour faire adopter son mégaprojet de loi budgétaire, qui inclut le financement d’un vaste programme d’expulsions d’immigrés en situation irrégulière.

Les défenseurs de l’environnement dénoncent eux la construction du centre dans un écosystème naturel qui abrite plus de 2 000 espèces d’animaux et de plantes.

Le Monde avec AFP

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