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Ce mardi 8 avril, ils livrent leurs analyses sur les conséquences pour les consommateurs français de la guerre commerciale déclenchée par Trump.
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LCI vous répond
La guerre commerciale aura d’importantes conséquences sur le portefeuille des consommateurs américains. À l’inverse, l’impact sur les Français pourrait n’être que « marginal », rassure Claire Fournier, éditorialiste économie de LCI. D’abord parce que, si l’Union européenne venait à répliquer, au même taux, aux tarifs imposés par Washington, alors ce sont les pistaches, les amandes et certains véhicules motorisés comme les Harley Davidson, qui devraient voir leur prix grimper en flèche.
Ce ne serait pas le cas des produits de marques américaines produits dans l’Hexagone, comme le Pepsi, le Coca-Cola, les M&M’s ou encore les burgers proposés par les chaînes de fast-food. De même pour les marques dont les produits sont fabriqués à l’étranger. Les droits de douane américains ne s’appliqueraient pas sur ces biens, toutefois, leurs prix pourraient augmenter si les marques décidaient de s’aligner sur ceux proposés aux États-Unis.
Claire Fournier rappelle cependant : « La grande majorité des produits de nécessité que l’on consomme viennent d’Europe ». En revanche, l’Europe importe beaucoup de gaz et de pétrole américain. Mais le prix du pétrole venant d’autres pays producteurs, devrait baisser : « C’est directement lié à la guerre commerciale de Trump, car ce qui est anticipé, c’est une baisse de la demande provoquée par le ralentissement du commerce mondial et des demandes en provenance de la Chine, le pays le plus glouton en pétrole », souligne l’économiste.
Mais « est-ce que le GNL (gaz naturel liquéfié, ndlr) importé des États-Unis va augmenter ? », s’inquiète ainsi Claude, un téléspectateur de LCI. « Son prix est indexé en grande partie sur le prix du pétrole parce qu’il rentre dans sa composition, donc pour l’instant, on constate plutôt une chute du prix du pétrole, donc il n’y a aucune raison que le prix du GNL augmente », rappelle Claire Fournier.
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