Faire le dos rond, en espérant que les négociations avec Washington finiront par porter leurs fruits. Pour l’heure, la Commission européenne, compétente en matière de commerce, persiste à ne pas prendre de mesures de rétorsion contre les Etats-Unis, alors que, depuis mercredi 4 juin, les surtaxes américaines sur l’acier et l’aluminium ont été portées de 25 à 50 %.
Elles s’ajoutent à d’autres droits de douane qu’a introduits Donald Trump depuis son retour à la Maison blanche – 25 % sur les automobiles, 10 % sur un large éventail de biens –, et accentuent encore l’asymétrie de la situation entre les deux rives de l’Atlantique. Car l’Union européenne (UE), elle, n’a toujours pas imposé le moindre prélèvement supplémentaire sur les importations de son principal partenaire commercial.
Mercredi, après avoir rencontré le représentant des Etats-Unis au commerce extérieur, Jamieson Greer, à Paris, Maros Sefcovic, le commissaire au commerce, s’est dit « optimiste » sur l’issue des discussions en cours entre Bruxelles et Washington, justifiant ainsi le choix de l’exécutif communautaire de ne rien faire dans l’immédiat.
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