Après l’Indonésie, les Philippines et le Vietnam, le président américain, Donald Trump, a annoncé avoir conclu, mardi 22 juillet, sur sa plateforme Truth Social, un « énorme accord commercial » avec le Japon, qui sera soumis à une taxe douanière de 15 %, inférieure aux 25 % initialement brandis par les Etats-Unis. Ils resteront en revanche de 50 % sur l’acier et l’aluminium.
Le locataire de la Maison Blanche dit avoir obtenu de Tokyo la promesse d’investir 550 milliards de dollars (environ 469 milliards d’euros) sur le sol américain, notamment dans un site d’exploitation de gaz naturel en Alaska, avec à la clé, la « création de centaines de milliers d’emplois », assure-t-il, ainsi que l’ouverture du marché nippon aux voitures, au riz et autres denrées agricoles des Etats-Unis. « Nous pensons que c’est une grande réussite d’avoir pu obtenir la plus grande réduction [des surtaxes] parmi les pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis », a réagi sobrement le premier ministre japonais, Shigeru Ishiba.
La deuxième économie d’Asie est un allié diplomatique des Etats-Unis et un rempart à la domination de la Chine dans la région. Elle a réussi à obtenir des droits de douane américains à 15 % pour l’exportation de ses voitures, contre 25 % pour le reste du monde. Ce secteur est stratégique pour l’archipel puisqu’il représente environ 30 % de ses exportations vers les Etats-Unis et 8 % de ses emplois. Les cours des constructeurs automobiles Toyota et Honda ont d’ailleurs clôturé en hausse de 14,3 % et 11,1 % à la Bourse de Tokyo dans la journée du mercredi 23 juillet.
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