« La méthode n’est pas la bonne, mais nous avons amélioré le texte » : Max Brisson (Les Républicains, LR, Pyrénées-Atlantiques) a résumé l’avis des sénateurs qui ont adopté, jeudi 19 juin, la proposition de loi qui généralise les pôles d’appui à la scolarité (PAS) pour les enfants à besoins éducatifs particuliers.
Le texte, déposé à l’origine par la députée Julie Delpech (Renaissance, Sarthe) rassemblait à l’origine diverses mesures d’ordre technique, comme la généralisation d’un livret de parcours inclusif, des formations et des demandes d’évaluation. Mais lors de l’examen en séance à l’Assemblée nationale, le 5 mai, la ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, lui avait donné une autre portée en introduisant un amendement de dernière minute visant à insérer dans la loi la création des PAS, dispositif modifiant la prise en charge des élèves handicapés ou en difficulté.
Le principe est d’associer dans chaque PAS un enseignant spécialisé et deux acteurs du secteur médico-social (éducateurs spécialisés, psychologues, ergothérapeutes…) pour apporter au niveau local des réponses de premier niveau et des aménagements aux élèves et aux enseignants. Lancé en septembre dans quatre « départements préfigurateurs » (Aisne, Côte-d’Or, Eure-et-Loir, Var), avec cent PAS, il n’avait fait l’objet d’aucun bilan.
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