Nommé officiellement, mardi 18 février, à la présidence du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) d’hiver dans les Alpes françaises en 2030, Edgar Grospiron, 55 ans, a répondu, mercredi, à Paris, aux questions du Monde. Gouvernance, budget, écologie, sites de compétition… l’ancien skieur acrobatique, médaillé d’or à Albertville (Savoie) en 1992, explique quel patron des Jeux il compte être.
Vous avez fait acte de candidature pour la présidence du Cojop début février, vous avez été intronisé le 18 février… Tout est allé très vite, non ?
Samedi 1er février, David Lappartient [le président du Comité national olympique et sportif français] m’appelle et me dit : « On pense que Martin [Fourcade] ne va pas y aller. Est-ce que ça t’intéresse ? ». J’étais en train de skier avec ma femme à Val-d’Isère. Dès le lundi suivant, j’ai déjeuné avec Christophe Dubi [le directeur exécutif des Jeux au Comité international olympique – CIO] pour prendre conseil. Il m’a dit : « Ecoute, le dossier tel qu’il est, c’est une bonne opportunité. Et de toute façon, tu n’as pas le temps pour le faire bouger. »
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