Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

SFR : les dessous de la méga panne du 16 juin

juillet 7, 2025

En Croatie, vives critiques après le concert géant d’un chanteur nationaliste aux sympathies profascistes

juillet 7, 2025

Donald Trump et Lula s’affrontent au sujet de l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro, poursuivi au Brésil

juillet 7, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
juillet 7, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Actualités
Actualités

Effondrements rue d’Aubagne à Marseille : trois copropriétaires condamnés à de la prison ferme ; sursis pour un ex-adjoint au maire et un architecte

Espace PressePar Espace Pressejuillet 7, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Sept mois après l’audience tenue à l’automne, le tribunal correctionnel de Marseille a rendu son jugement dans le procès des effondrements de la rue d’Aubagne, lundi 7 juillet. Parmi les 16 prévenus – ancien adjoint au maire, expert, syndic, copropriétaires – trois ont été condamnés à de la prison ferme et quatre à du sursis. Six autres ont été relaxés.

Dans le détail, Xavier Cachard – élu régional ayant la double casquette de propriétaire et avocat du syndic – est condamné à 4 ans de prison, dont 2 avec sursis. Le reliquat de la partie ferme étant à effectuer sous bracelet électronique à domicile. L’accusation avait demandé cinq ans de prison dont trois ferme, soit la plus lourde réquisition.

La même peine a été prononcée à l’encontre de Gilbert Ardilly, propriétaire de l’appartement du 1er étage du 65 rue d’Aubagne où vivait une famille comorienne, dont la mère est morte, avec un enfant de huit ans. Son fils, Sébastien Ardilly, a été condamné à 3 ans de prison dont 2 avec sursis, l’année ferme étant à effectuer à domicile sous bracelet électronique. « Le tribunal retient que vous étiez personnellement informés des désordres graves » au numéro 65 de la rue d’Aubagne et que « vous avez fait preuve d’une indifférence totale en n’exécutant pas les travaux » nécessaires, a déclaré le président Pascal Gand. Martine Ardilly, la mère, a été condamnée 3 ans de prison avec sursis. La SCI familiale a aussi été condamnée à une amende.

L’architecte expert Richard Carta est condamné à 2 ans de prison avec sursis comme Julien Ruas, ancien adjoint au maire chargé de l’habitat insalubre. « Vous ne vous êtes aucunement mobilisé pour mettre en place une politique volontariste de lutte contre les immeubles en péril », s’est adressé M. Gand, à ce dernier. Le magistrat a également condamné l’élu à une peine complémentaire d’interdiction d’exercer une fonction publique pendant cinq ans.

Jean-François Valentin, le gestionnaire du syndic est condamné à trois ans de prison avec sursis, tandis que le syndic se voit infliger plusieurs amendes dépassant 100 000 euros. Six autres prévenus – un bailleur social, deux de ses cadres et trois copropriétaires de deux autres appartements du 65 rue d’Aubagne – ont été relaxés.

Lire le récit | Article réservé à nos abonnés Les huit vies fauchées du numéro 65

« Dépenser le plus tard et le moins possible »

Lors de son réquisitoire, le procureur de la République de Marseille, Michel Sastre, avait estimé que la quasi-totalité des prévenus étaient coupables, réclamant de lourdes peines, à l’égard de Xavier Cachard : cinq ans de prison dont trois ferme. Et pour Michel Sastre, les copropriétaires avaient bien « connaissance des problèmes structurels de l’immeuble » mais avaient « joué la montre » pour « dépenser le plus tard et le moins possible ».

Des peines significatives avaient aussi été réclamées contre Richard Carta, l’expert-architecte qui n’avait pas ordonné l’évacuation de l’immeuble (trois ans de prison dont deux ferme) et contre Julien Ruas (trois ans de prison), seul élu municipal poursuivi dans cette affaire qui avait jeté une lumière crue sur l’inaction de l’équipe de Jean-Claude Gaudin, dont le parti perdra la mairie deux ans plus tard face à une coalition gauche-écologistes-société civile.

Newsletter

« A la une »

Chaque matin, parcourez l’essentiel de l’actualité du jour avec les derniers titres du « Monde »

S’inscrire

Durant les débats, les prévenus ont contesté en bloc, les avocats plaidant des relaxes en cascade. Julien Ruas, chargé de la prévention de la gestion des risques urbains, de la police des immeubles en péril, avait dit refuser « d’endosser toutes les responsabilités de la mairie de Marseille ». « Est-ce qu’il avait les moyens de remplir sa délégation ? Je ne pense pas. Est-ce que pour autant il a commis une faute pénale ? Je ne pense pas », disait à l’Agence France-Presse l’un de ses avocats, Erick Campana.

Lire le récit | Article réservé à nos abonnés Procès de l’effondrement rue d’Aubagne : un réquisitoire pour « montrer que l’impunité n’existe pas »

Lutte contre les marchands de sommeil

Le procès, qui s’est tenu pendant un mois et demi à l’automne, était bien plus qu’une simple affaire judiciaire et la « salle des procès hors normes » avait accueilli toute la colère et la tristesse de la ville. Les débats ont permis d’établir que les effondrements des numéros 63 (vide) et 65 étaient inéluctables vu l’état du bâti. Mais aucune mise à l’abri des locataires du 65 n’avait été décidée et les travaux entrepris s’étaient avérés inefficaces voire contreproductifs.

L’instruction avait renvoyé devant le tribunal quatre personnes : Julien Ruas, adjoint du maire Les Républicains de l’époque, Jean-Claude Gaudin, l’architecte Richard Carta qui avait expertisé l’immeuble moins de trois semaines avant son effondrement, et deux personnes morales, le syndic du 65, le cabinet Liautard, et le bailleur social propriétaire du numéro 63, laissé à l’état de ruine par Marseille Habitat. Insuffisant pour certaines parties civiles qui avaient cité à comparaître une douzaine de personnes supplémentaires, dont des copropriétaires.

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Effondrements de la rue d’Aubagne : le procès d’une chaîne de négligences et d’aveuglements

Au final, 16 personnes morales et physiques ont été jugées pour différents délits, notamment homicide involontaire par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité, cinq ans de prison maximum, et soumission de personnes vulnérables dont au moins un mineur à des conditions d’hébergement indigne, jusqu’à dix ans d’emprisonnement.

A Marseille, où l’habitat indigne prospère sur la précarité, ces décisions comptent. Depuis le drame, la justice de la deuxième ville de France n’hésite d’ailleurs plus à envoyer les marchands de sommeil en prison, comme en mars le propriétaire d’une trentaine de studios insalubres dans une ex-résidence universitaire.

Lire la tribune | Article réservé à nos abonnés Procès de la rue d’Aubagne : « Le problème de l’habitat indigne est toujours là »

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Attentat de Condé-sur-Sarthe : Michaël Chiolo, le principal accusé, condamné à la perpétuité incompressible

Actualités juillet 7, 2025

Psychologie : comment repérer et cohabiter avec une personne paranoïaque ?

Actualités juillet 7, 2025

Le Parlement autorise la restitution du tambour parleur « Djidji Ayôkwé » à la Côte d’Ivoire

Actualités juillet 7, 2025

Voyager avec son vélo en train : ce qu’il faut savoir pour éviter les galères

Actualités juillet 7, 2025

« Entrisme » des Frères musulmans : Emmanuel Macron annonce un élargissement des possibilités de sanctions financières, à l’issue d’un nouveau conseil de défense

Actualités juillet 7, 2025

« J’ai perdu 46 ans de travail » : ruinées, des victimes présumées du « Madoff de Saint-Briac » témoignent

Actualités juillet 7, 2025

Le député Olivier Marleix (Les Républicains) a mis fin à ses jours

Actualités juillet 7, 2025

Pluies printanières, sécheresse et chaleur : un été sous haute tension sur le front des incendies

Actualités juillet 7, 2025

Tesla chute à Wall Street après le lancement par Elon Musk de sa formation politique, le Parti de l’Amérique

Actualités juillet 7, 2025

Actualité à la Une

En Croatie, vives critiques après le concert géant d’un chanteur nationaliste aux sympathies profascistes

juillet 7, 2025

Donald Trump et Lula s’affrontent au sujet de l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro, poursuivi au Brésil

juillet 7, 2025

Attentat de Condé-sur-Sarthe : Michaël Chiolo, le principal accusé, condamné à la perpétuité incompressible

juillet 7, 2025

Choix de l'éditeur

Psychologie : comment repérer et cohabiter avec une personne paranoïaque ?

juillet 7, 2025

Près de Narbonne, un feu parcourt 1 000 hectares, entraînant la fermeture de l’autoroute A9

juillet 7, 2025

Au Festival d’Aix-en-Provence, la tempête d’émotion déclenchée par le « Billy Budd » de Ted Huffman

juillet 7, 2025

Donald Trump repousse officiellement au 1er août l’entrée en vigueur de ses droits de douane les plus punitifs, initialement prévue le 9 juillet

juillet 7, 2025

Olivier Marleix, député LR et ancien chef de groupe, est mort

juillet 7, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?