- Le mois de septembre a été particulièrement gris et pluvieux selon le bilan climatique de septembre 2025 de Météo-France.
- Plusieurs villes ont enregistré leur record de précipitations, entraînant localement des inondations.
- La température moyenne est, elle, conforme à la normale pour un mois de septembre.
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Tempêtes, orages, inondations… la météo s’emballe en France
« Un mois de septembre en demi-teinte »
titre Météo-France, dans son bilan climatique des 30 derniers jours, marqués par la pluie et la grisaille. Le pays a enregistré un excédent de précipitations de 15% à l’échelle nationale tandis que le déficit d’ensoleillement était, lui aussi, de 15%, a annoncé mercredi Météo-France dans un communiqué.
Des précipitations record enregistrées, le soleil en retrait
Le mois de septembre a surtout été marqué par plusieurs épisodes pluvieux importants, entraînant localement des inondations, comme dans le sud-est, le Pas-de-Calais, les Côtes-d’Armor ou à l’est du Rhône.
Il a même plu plus d’une fois et demie à deux fois plus que la normale sur certaines régions : la pluie est tombée un jour sur deux en moyenne du Massif central au Grand Est, soit cinq jours de plus que la normale. Des villes comme Nancy, Sélestat ou Bâle-Mulhouse ont, elles, connu leur mois de septembre le plus pluvieux jamais enregistré.
D’autres régions ont en revanche été beaucoup moins arrosées comme le Sud-Ouest (déficit de pluies de 10 à 20%), le Languedoc-Roussillon (-50%) ou encore la Corse (-70%).
Par ailleurs, le soleil a fait défaut sur une très large partie du territoire, avec « moins de cinq journées très ensoleillées sur la majeure partie du pays ».
« C’est le premier mois déficitaire depuis le début de l’année et même depuis octobre 2024 »
, note Météo-France.
Des températures conformes à la normale
La température moyenne sur le mois de septembre et sur le pays est « conforme à la normale »
(17,5°C). Le prévisionniste national a observé un pic de chaleur « remarquable »
et « tardif »
les 19 et 20 septembre, le mercure dépassant 30°C sur près de la moitié du territoire. Ce bref épisode caniculaire a été suivi par une période de fraîcheur précoce en fin de mois, avec des températures inférieures de 5°C à 10°C aux normales de saison et « souvent dignes d’un début novembre »
.
« Aucune journée n’avait encore connu une telle anomalie froide depuis le début de l’année 2025. A contrario, on dénombre, depuis le 1er janvier, déjà plus de 43 jours avec des températures maximales supérieures de 5°C à la normale »
, illustration du réchauffement climatique, met en exergue Météo-France.