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Emmanuel Macron a annoncé ce dimanche soir la dissolution de l’Assemblée nationale.
Le chef de l’État y voit une réponse aux élections européennes, qui ont donné une large victoire au Rassemblement national.
Mode d’emploi d’élections législatives anticipées.
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Élections 2024
Les résultats des élections législatives 2022 sont désormais caduques. Au soir d’élections européennes qui ont abouti sur une large victoire du Rassemblement national et un lourd revers pour la majorité présidentielle, Emmanuel Macron s’est exprimé devant les Français. Depuis l’Élysée, il a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, une première depuis la présidence Chirac. Voici ce qu’il faut savoir.
Fin du mandat des députés
La dissolution de l’Assemblée nationale est un pouvoir propre au président de la République : lui seul peut mettre fin au mandat des députés, élus en 2022 quelques semaines après la réélection d’Emmanuel Macron. Après avoir consulté les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, comme le veut la Constitution, il a donc décidé ce dimanche de mettre fin au mandat des 577 députés et à la majorité relative dont il bénéficiait dans cette chambre. Officiellement, leur mandat sera terminé à compter de la publication du décret de dissolution au Journal Officiel.
Dès lors, il n’y aura plus de députés, plus de textes, plus de séances publiques, plus de travail en commission et plus de questions au gouvernement. Les députés sortants pourront toutefois venir à leur bureau.
Des élections fin juin et début juillet
Pour les remplacer, de nouvelles élections législatives doivent être organisées. Selon la Constitution, les Français doivent être rappelés aux urnes entre 20 et 40 jours après la dissolution. Au cours de son allocution, Emmanuel Macron en a fixé la date. Le premier tour aura lieu le dimanche 30 juin, et le second le dimanche 7 juillet. À compter de cette date, 577 nouveaux députés seront élus et se réuniront pour la première fois « le deuxième jeudi qui suit leur élection », soit le 18 juillet.
Et après ?
Une fois les résultats des élections législatives connus, le président de la République devra nommer un Premier ministre issu du parti ayant obtenu la majorité des sièges. Ce dernier sera alors chargé de composer le nouveau gouvernement et d’appliquer son propre programme politique.
En somme, deux hypothèses semblent se dessiner : soit Emmanuel Macron obtient une majorité absolue ou relative et nomme un Premier ministre parmi son équipe actuelle, soit un parti d’opposition obtient la majorité et oblige le chef de l’État à une cohabitation. Une chose est certaine, en application de la Constitution, le président de la République ne pourra plus dissoudre l’Assemblée nationale durant un an.