Pas la peine d’assister à une finale suffocante du championnat de France de rugby, ni de déambuler dans les rues frappées par la canicule. A Toulouse, l’année s’annonce bouillante, politiquement parlant. Samedi 28 juin, devant environ 600 fidèles, le maire sortant Jean-Luc Moudenc (ancien membre du parti Les Républicains) a officiellement lancé une campagne qui s’annonce « très dure, de bas niveau, de caniveau », selon ses termes.
D’entrée, sur la scène de la salle Mermoz, Olivier Arsac, l’un de ses adjoints, a traité ses opposants au conseil municipal de « guignols ». Le ton était donné, pour une heure trente d’un meeting guidé par une seule obsession : attaquer les représentants de La France insoumise (LFI) et son candidat annoncé, le député de Haute-Garonne François Piquemal.
« L’extrême gauche, à Toulouse, est un alliage inédit du bruit et du vide », a lancé M. Moudenc, qui sera candidat au printemps 2026 pour un troisième mandat consécutif, après avoir aussi dirigé la ville entre 2004 et 2008. Après les discours de quatre de ses adjoints, uniquement focalisés sur « les soldats de Jean-Luc Mélenchon » et une arrivée devant une assistance assommée par la chaleur, le maire de la troisième ville de France a méthodiquement visé « une opposition qui vocifère, alors que nous, nous agissons » a-t-il répété.
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