C’est une infrastructure moins connue que les centrales nucléaires ou les éoliennes en mer, mais cruciale pour l’avenir du système énergétique : pour contribuer à la décarbonation et à la réindustrialisation du pays, le réseau électrique doit se renouveler et se développer. Jeudi 13 février, le gestionnaire national du réseau de transport d’électricité, RTE, présentera un plan de transformation de ces installations.
L’effort attendu sur les quinze prochaines années est considérable, d’une ampleur comparable à celui observé durant les « trente glorieuses », puis lors du développement du premier programme nucléaire : 40 000 kilomètres de lignes à haute ou très haute tension, sur un réseau total de quelque 106 000 kilomètres, nécessiteront des travaux d’ici à 2040.
L’objectif est de moderniser les équipements, mais aussi d’augmenter leur capacité pour contribuer à la sortie des énergies fossiles. L’augmentation de la production d’électricité bas carbone (à partir de nucléaire ou d’énergies renouvelables comme l’éolien, le solaire ou l’hydraulique) est considérée comme une étape indispensable pour accompagner l’électrification des usages (mobilité, procédés industriels, bâtiment), et donc pour se débarrasser progressivement du charbon, du pétrole et du gaz.
Il vous reste 85.84% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.