Éliminé de « Koh-Lanta », ce candidat n’en revient toujours pas : « J’ai dégringolé de cinq étages »

À la veille de la réunification, l’épisode 8 de « Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres » a été fatal à Maxime.

Une cruelle désillusion puisque le Vosgien a été sacrifié par Louise, son ex-coéquipière de la tribu de l’Est.

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Terrible coup de théâtre aux Philippines ! À la veille de la réunification, la traditionnelle réunion des Ambassadeurs a été fatale à Maxime, le capitaine des jaunes, à l’issue de l’épisode 8 de « Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres ». Louise, son ex-coéquipière de la tribu de l’Est, a en effet accepté de le sacrifier à l’issue d’une négociation animée avec Frédéric, Maël et Pierre-Marie, respectivement ambassadeurs du Nord, de l’Ouest et du Sud. Une trahison que le Vosgien n’a toujours pas digérée. Amer, mais philosophe, il s’est confié auprès de TF1info.

Plusieurs mois après le tournage, êtes-vous toujours autant en colère ?

C’est toujours dans un coin de ma tête. Vous vous doutez bien que ça a été un moment très compliqué pour moi parce que je ne m’y attendais absolument pas. J’étais tellement confiant par rapport aux ambassadeurs. Je me disais que Louise était là pour me représenter et que je pouvais être serein. Que les anciens verts de l’Est étaient très soudés, comme on avait pu le voir dans l’épisode précédent. Et puis j’attendais le passage aux épreuves individuelles avec impatience… Si bien que j’ai dégringolé de cinq étages en découvrant qu’elle m’avait sacrifié. 

Le fait que personne chez les jaunes ne donne votre nom pour être l’ambassadeur des ex-verts, ça ne vous a pas mis la puce à l’oreille ?

Franchement, j’ai eu un moment de « non-lucidité ». Je me suis fait avoir par mon excès de confiance. Pour désigner l’ambassadeur des ex-verts, il fallait un vote à l’unanimité. Et il aurait simplement fallu que je dise que je n’étais pas d’accord sur le nom de Louise pour qu’on tire au sort, comme l’ont fait Jérôme et Pierre-Marie pour le Sud. Si c’était tombé sur moi, j’aurais pu sauver ma place. Mais bon, c’est comme ça…

Je n’ai jamais pensé que le « girl power » allait se retourner contre moi

Maxime

Vous êtes sans doute aussi victime de la proximité entre les filles de l’ex-équipe verte, Louise, Gaëlle et Céline. Elles vous avaient d’ailleurs sauvé lors du conseil de l’épisode 4 au détriment de Benoît… 

C’est vrai, j’avais d’ailleurs dit que c’était désormais le « girl power » au sein de l’équipe. Mais je n’ai jamais pensé que ça pouvait se retourner contre moi. Avec le recul, je trouve que c’est quand même bien joué de leur part. C’est un bon choix stratégique puisqu’en sacrifiant un membre de leur tribu, elles font moins peur aux autres. Même si c’est moi qui en paye les pots cassés. 

Est-ce que vous ne payez pas aussi les cinq défaites de l’équipe jaune dont vous étiez le capitaine ?

C’est un tout. La défaite, ça désunit. Tout l’inverse de ce qui passe chez les rouges qui sont de plus en plus soudés au fil des victoires. Nous, à l’inverse, le moral n’est plus là. Je commence à me la jouer en solo et du coup, je le paye puisque les autres se réunissent et citent mon nom. Après, je m’étais dit qu’en partant en infériorité numérique, Louise et Pierre-Marie allaient tout faire pour éliminer un rouge. C’est pour ça que ça a été la douce froide… et que je me suis vengé sur un arbre !

Personne ne vous a reproché d’avoir détruit cet arbre ? Il était un peu en fin de vie, n’est-ce pas ?

Il était en fin de vie, mais je l’ai terminé plus vite que prévu ! (Rires).

Vous l’avez dit, vous aviez commencé à vous la jouer solo depuis quelques épisodes. Est-ce que ce n’est pas une erreur, avec le recul ?

Le piège à « Koh-Lanta », c’est de se refermer sur soi-même. Mon challenge en partant là-bas, c’était la vie en communauté. Dans la vie de tous les jours, j’adore être solitaire. Je trouve que c’est important d’être bien avec soi-même. Mais dans une aventure comme celle-là, ça peut vite être un défaut. Donc oui, je me suis refermé, j’ai loupé des choses. Et je pars avec des regrets.

Après votre élimination, Denis Brogniart vient vous annoncer que vous allez faire partie du jury final… et passer encore plusieurs jours avec ceux qui vont ont éliminé. Comment l’avez-vous vécu ?

Je ne m’y attendais pas du tout, c’était véritablement une surprise et malgré tout un honneur. Parce que je vais apporter ma touche dans le choix du gagnant. Pour ce qui est de me retrouver avec les autres aventuriers qui m’ont éliminé, vous verrez par la suite. Disons que c’est une autre affaire !

Vous avez aussi décidé de repartir avec votre collier d’immunité et de l’offrir à votre maman, plutôt qu’à un autre aventurier. Racontez-moi !

Dans la vie de tous les jours, je suis quelqu’un de très rancunier. Et quand j’apprends que Louise m’a trahi, et que Gaëlle et Céline ont cité mon nom pour sortir, je n’ai qu’une chose en tête : personne n’aura ce collier. Je suis dégoûté et je ne veux pas qu’il serve à quelqu’un. Je l’ai gagné, durement en plus. Et je suis bien content de l’emmener pour l’offrir à ma mère. Pour l’anecdote, je l’ai gagné sur l’épreuve que j’avais testée à la maison devant elle. J’avais le bambou sur la tête et elle m’encourageait à ne pas lâcher. C’est elle qui le méritait.

Ce « Koh-Lanta », ça reste une aventure positive ? Elle vous a fait changer, d’une manière ou d’une autre ?

Quand on fait « Koh-Lanta », on n’en sort pas indemne. Je pense même que ça m’a mis une claque à la figure. C’est une aventure humaine qui nous aide à nous remettre à notre place. Ici, on ne se rend pas compte du confort qu’on a dans notre quotidien. Tout est à portée de main, tout est mis sur un plateau d’argent. On a tout et même plus que ce dont on a besoin. Tous ces gadgets, tous ces produits qu’on nous vend… « Koh-Lanta » permet de se recentrer sur l’essentiel.

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