« Fake » avait écrit Donald Trump en juillet, après la publication par le Wall Street Journal d’un article révélant l’existence d’une lettre d’anniversaire très suggestive du président au prédateur sexuel Jeffrey Epstein. « Le Wall Street Journal devrait avoir honte !, avait tweeté le vice-président J. D. Vance. Elle est où cette lettre ? »
Depuis le 8 septembre, cette lettre est partout. Des membres démocrates d’une commission de la Chambre des représentants ont rendu public le document agrémenté d’un dessin de femme nue, attestant la solidité du travail fourni par le quotidien.
Le président avait pourtant appelé cet été la directrice de la rédaction du WSJ, Emma Tucker, depuis Air Force One, pour l’empêcher de publier l’article qui l’évoquait. Après sa parution, il a annoncé poursuivre le journal et son propriétaire Rupert Murdoch en diffamation, réclamant 10 milliards de dollars.
Depuis que la lettre a été rendue publique, le Wall Street Journal en a publié une version interactive, permettant de comparer la signature ou le choix des mots à ceux d’autres documents de Donald Trump. Autant d’éléments contestés par la Maison Blanche, qui affirme que « toute cette histoire de “carte d’anniversaire” est fausse », a tweeté sa la porte-parole Karoline Leavitt, promettant la poursuite des attaques en justice.
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