Les Jeunes avec Macron ont précédé l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, en 2015. Le chef de l’Etat aimerait désormais que l’organisation, devenue samedi 5 juillet, à l’occasion des dix ans du mouvement, les Jeunes en marche, survive à son second mandat présidentiel. Invité surprise d’un meeting organisé à Paris, le président de la République a lancé à la foule qu’il aura « besoin d’eux pour dans deux ans, pour dans cinq ans, pour dans dix ans ». Si Emmanuel Macron ne peut constitutionnellement pas se représenter en 2027, rien ne l’empêche d’être candidat en 2032.
De nombreux cadres de Renaissance avaient fait le déplacement, comme le secrétaire général du parti, Gabriel Attal, la ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, ou la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Le fondateur d’En marche ! a tenu à remercier ceux qui y « ont cru avant tout le monde, avant [lui-même] ». Faisant les cent pas au milieu de la petite scène circulaire, Emmanuel Macron exprime sa « reconnaissance pour Pierre [Person], Sacha [Houlié], Jean [Gaborit] », premiers « marcheurs », alors que le futur candidat à l’Elysée n’était encore que ministre de l’économie.
Il vous reste 70.9% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
