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Politique

Emmanuel Macron et Donald Tusk signent un traité à Nancy pour renforcer les liens entre la France et la Pologne

Espace PressePar Espace Pressemai 9, 2025
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Le lieu de rendez-vous a été donné à Nancy, dans l’est de la France. Le président français, Emmanuel Macron, et le premier ministre polonais, Donald Tusk, ont signé vendredi 9 mai un traité d’amitié renforçant le partenariat entre les deux pays, signe du poids grandissant en Europe de la Pologne, acteur-clé sur le flanc est face à la Russie.

Le traité, semblable à ceux déjà signés par la France avec l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, a été paraphé à l’Hôtel de Ville de Nancy, en Lorraine.

Les deux dirigeants se sont retrouvés à la mi-journée dans la cité lorraine pour une séquence chargée de symboles : le 9 mai est également la Journée de l’Europe, qui célèbre cette année les 75 ans de la construction européenne, tandis qu’à Moscou le président russe, Vladimir Poutine, a assisté à un imposant défilé militaire sur la place Rouge, pour les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. « L’objectif de ce traité, c’est de consacrer l’amitié franco-polonaise, et de renforcer dans la sécurité, la défense, les infrastructures, l’énergie et toute une série d’autres domaines notre partenariat bilatéral », a expliqué la présidence française.

En toile de fond de cette rencontre : la guerre en Ukraine, qui, trois ans après le début de l’offensive russe, ne faiblit pas malgré la promesse de Donald Trump d’y mettre fin, et une menace de désengagement américain qui pousse l’Europe à se réarmer massivement.

Dans ce contexte, le traité va inclure une clause de défense mutuelle, qui « ouvre la possibilité d’une coopération » en matière de dissuasion nucléaire, a annoncé Donald Tusk avant son départ pour la France. « Cette clause de soutien mutuel en cas d’agression contre l’un de nos pays est l’essence même de ce traité », s’est-il félicité. « En cas de menace, d’attaque contre la Pologne, et la France, les deux pays s’engagent à fournir une assistance mutuelle, y compris une assistance militaire », a-t-il précisé.

Les deux pays avaient déjà conclu un tel traité bilatéral en 1991, alors que la Pologne sortait du glacis soviétique, après la chute du rideau de fer, mais moins ambitieux.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Pologne, le traité de coopération que s’apprêtent à signer Paris et Varsovie crée le débat

« Très grand partenaire européen »

La Pologne est « un partenaire que, pendant trop longtemps, (…) on a un peu négligé », a reconnu vendredi sur RTL le ministre français chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, au côté d’Emmanuel Macron à Nancy.

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Emmanuel Macron entend ainsi rehausser la relation avec Varsovie au niveau de celle déjà actée avec l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne à travers les traités de l’Elysée (1963), du Quirinal (2021) et de Barcelone (2023). « La Pologne est notre autre très grand partenaire européen. Il n’y avait pas de raison, c’était même une anomalie, de considérer que nous avions un traité privilégié avec l’Allemagne [renforcé à Aix-la-Chapelle en 2019], que nous avions rehaussé notre relation avec l’Italie et avec l’Espagne, mais pas avec elle », souligne l’Elysée.

Emmanuel Macron et le premier ministre polonais Donald Tusk, à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 9 mai 2025.

Craignant la menace du grand voisin russe et soutien actif de l’Ukraine, la Pologne, pays de quelque 38 millions d’habitants, s’est lancée dans un programme de modernisation accélérée de son armée et est devenue un acteur politique et militaire majeur en Europe. Jusqu’à présent très dépendante des Etats-Unis pour sa défense, elle est profondément ébranlée par le climat d’incertitude généré par les ambivalences de Donald Trump envers l’Europe.

La France espère, elle, renforcer la coordination militaire et diplomatique dans la région, et ne plus laisser les Etats-Unis dominer le dialogue avec les Polonais. Elle mise aussi sur un nouveau marché pour son industrie de défense au moment où Varsovie cherche à se doter d’avions de transport, d’avions ravitailleurs ou encore de sous-marins.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Pologne, le retour de la menace russe

Des intérêts vitaux

Varsovie s’intéresse de son côté à l’idée française d’un parapluie nucléaire européen. Une proposition jugée « très prometteuse » par Donald Tusk et qui retient aussi l’attention de Berlin.

La France est le seul pays d’Europe occidentale, avec le Royaume-Uni, doté de l’arme nucléaire. Les autres pays européens membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord sont jusqu’ici sous le parapluie de la dissuasion nucléaire américaine. Mais face aux remous transatlantiques, Emmanuel Macron s’est dit prêt à « ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’extension du parapluie nucléaire français et britannique en Europe suscite un intérêt grandissant de la part des alliés

Comme ses prédécesseurs, il a relevé à plusieurs reprises que les intérêts vitaux de la France, à la base de sa doctrine de dissuasion, avaient une « dimension européenne », qui pourrait donc inclure des pays voisins, voire au-delà. Mais il a aussi souligné que, « quoi qu’il arrive, la décision a toujours été et restera entre les mains du président de la République ».

Soucieux des symboles, Emmanuel Macron et Donald Tusk ont signé ce nouveau traité dans un décor chargé d’histoire pour les deux pays, déjà liés par une amitié séculaire. Nancy fut la résidence du roi de Pologne Stanislas Leszczynski, devenu duc de Lorraine après avoir été exilé de son pays, et beau-père du roi de France Louis XV. Les retrouvailles de MM. Macron et Tusk ont lieu place Stanislas, joyau architectural de la ville.

La signature intervient une semaine avant l’élection présidentielle en Pologne, le 18 mai, pour laquelle le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, candidat de la Coalition civique de Donald Tusk, est donné favori.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le plan de la Pologne pour devenir le « bouclier oriental » de l’Europe

Le Monde avec AFP

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