Redonner des cartes à l’Ukraine dans les discussions engagées pour mettre un terme à la guerre, trois ans après l’invasion russe : tel devait être l’objectif, selon Emmanuel Macron, de la réunion, jeudi 27 mars, à l’Elysée, d’une trentaine de délégations européennes. La rencontre de cette « coalition des volontaires », mise sur pied par Paris et Londres, intervient alors que les pourparlers de paix menés par l’administration Trump patinent, en dépit des multiples concessions que celle-ci semble prête à accorder à Vladimir Poutine, dans le dos de Kiev et des capitales européennes.
Avec Volodymyr Zelensky, reçu, mercredi soir, à l’Elysée, le chef de l’Etat a ainsi jugé qu’il était « beaucoup trop tôt » pour envisager une levée des sanctions imposées à Moscou, en dépit des demandes formulées par le Kremlin avant d’accepter la cessation des hostilités en mer Noire. Cela dépendra du « choix de la Russie à se conformer au droit international », a estimé Emmanuel Macron, en appelant à un « cessez-le-feu » sans conditions. « La Russie joue la montre, il faut continuer à maintenir la pression » sur Moscou, a ajouté le président ukrainien.
Il vous reste 78.61% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.