Pour sa traditionnelle intervention devant les forces armées, qui a eu lieu, comme chaque année, dans les jardins de l’hôtel de Brienne, à Paris, à la veille du défilé du 14-Juillet, le président de la République, Emmanuel Macron, a tenu, dimanche 13 juillet, un discours empreint d’une particulière gravité. Une allocution largement consacrée à la dégradation du contexte géopolitique et au cours de laquelle il a fait des annonces qui étaient attendues depuis de longs mois par l’institution miliaire, consacrant une nouvelle hausse du budget de la défense.
« Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée », a affirmé à deux reprises le chef de l’Etat devant un parterre de hauts gradés et de fonctionnaires du ministère des armées. « Nous replongeons dans des années où l’histoire se fait (…) Notre Europe se trouve placée à la lisière d’un vaste arc de crises (…) Nous, Européens, devons désormais assurer notre sécurité nous-mêmes (…) », a-t-il ajouté. Mais, a aussi prévenu Emmanuel Macron, « pour être libre dans ce monde, il faut être craint, et pour être craint, il faut être puissant ».
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