Emmanuel Macron accuse Vladimir Poutine d’être « du côté de la guerre, pas du côté de la paix », et dénonce son « révisionnisme historique »
« Le président Poutine est du côté de la guerre, pas du côté de la paix (…) et ceux qui ont pu croire qu’il avait une velléité de paix en sont pour leur compte », a déclaré Emmanuel Macron au côté du premier ministre polonais, Donald Tusk, à Nancy.
Réaffirmant que la France participerait à la réunion hybride de la « coalition des volontaires » prévue samedi en Ukraine, M. Macron a affirmé sa « volonté de bâtir une paix solide et durable » en Ukraine et le soutien français à un cessez-le-feu de 30 jours proposé par Donald Trump et accepté « de manière inconditionnelle » par Volodymyr Zelenksy.
Quant aux propos de Vladimir Poutine cherchant à justifier son invasion de l’Ukraine au nom de la lutte contre le nazisme, M. Macron a dénoncé « un révisionnisme historique en même temps qu’une profonde erreur ». « Le Poutinsime est un impérialisme qui ne vit que par l’expansion territoriale, la menace des frontières internationalement reconnues et le désordre international », a-t-il déclaré.
Donald Tusk a, quant à lui, condamné la décision de certains dirigeants venus assister aux cérémonies du 9-Mai, dont la parade militaire, à Moscou. « L’assistance à la parade de la victoire de ceux qui bombardent des villes, des hôpitaux, des écoles maternelles, qui, depuis trois ans, ont causé la mort de plus d’un million de personnes ou des blessures graves (…) est une honte », a-t-il estimé.
