Exceptionnellement courte, la campagne électorale en vue des élections législatives du 23 février 2025 en Allemagne oblige les partis à travailler de façon accélérée. Alors que le chancelier, Olaf Scholz, devait faire l’objet d’un vote de défiance, lundi 16 décembre, qui ouvrira la voie à la dissolution du Bundestag, les programmes électoraux de la CDU-CSU et du SPD ont commencé à être éventés dans la presse allemande ces derniers jours. Ils doivent être présentés et adoptés formellement le 17 décembre.
Economie, immigration, énergie, social… Les deux projets s’opposent sur tout, sauf sur le traitement privilégié réservé aux retraités, qui représentent un gros tiers du corps électoral allemand. Pour ces derniers, les deux grands partis sont alignés, promettant de ne pas toucher au niveau des pensions et s’abstenant d’évoquer la question de l’âge de départ (à 67 ans), alors que le système de retraite allemand est menacé par l’évolution démographique du pays. Seule la CDU-CSU propose d’inciter les actifs à travailler plus longtemps, par le biais d’une exonération d’impôt sur le salaire allant juqu’à 2 000 euros par mois.
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