Le grand remue-ménage qui étreint le monde de l’automobile, prié de s’adapter aux exigeantes normes environnementales et de mener tambour battant la transition vers le tout-électrique, n’a pas encore désigné gagnants et perdants mais certains constructeurs ont pris de l’avance. Si l’on considère le hit-parade des plus fortes progressions enregistrées au cours de l’année 2024 dans l’Union européenne, les marques les mieux placées sont, selon les statistiques de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (Acea), qui regroupe les constructeurs, Volvo (+ 28 %), Toyota (+ 16 %), Skoda (+ 13,6 %), BMW (+ 5,2 %) voire Renault (+ 1,9 %).
Ces constructeurs ont bénéficié à des degrés divers d’un renouvellement accéléré de leur gamme et parfois capitalisé sur des technologies réclamées par les clients, comme l’hybride pour Toyota et Renault, mais ils ont aussi en commun une vision plutôt conventionnelle de la voiture. Depuis l’échec de la précédente génération du Scénic (2016-2023), Renault a abandonné ses velléités d’explorer de nouvelles architectures automobiles. Le losange s’en tient désormais à des choix éprouvés – y compris en jouant la carte de la nostalgie avec la R5 et bientôt la R4 comme hier Fiat avec la 500 ou la gamme Mini – et ne s’en porte pas plus mal.
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