L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) d’hiver 2030 dans les Alpes françaises ne fait plus l’unanimité auprès des élus de la région Auvergne-Rhône-Alpes. A l’enthousiasme affiché cet été, au moment de la désignation de la candidature française par le Comité international olympique (CIO), ont succédé la méfiance et les réserves de la part des conseillers régionaux de l’opposition. Et ce, alors que la garantie financière de l’Etat n’est toujours pas assurée, faute de budget national.
Le conseil régional, dominé par Les Républicains (LR), a certes adopté, vendredi 20 décembre, une délibération actant le principe de l’adhésion de la deuxième région de France au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop). « Nous sommes à pied d’œuvre pour transformer les éléments de candidature en une véritable réalisation », a déclaré Fabrice Pannekoucke, président (LR) du conseil régional, qui a succédé à Laurent Wauquiez, élu député en juillet. Mais, au cours des débats, les critiques sont venues autant de la gauche que de l’extrême droite dans l’hémicycle.
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