Même si les produits pharmaceutiques sont, pour l’instant, exemptés des droits de douane décrétés par Donald Trump c’est un acteur de ce secteur qui aura, en Belgique, été le premier à céder aux injonctions du président américain concernant la remise en question des programmes de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) imposés par son prédécesseur, Joe Biden.
GlaxoSmithKline (GSK), une entreprise qui emploie 9 000 personnes sur ses trois sites en Wallonie et 100 000 dans le monde entend, en effet, adapter sa communication en y maintenant le terme « inclusion » mais en gommant « diversité » et « égalité ». Afin, peut-être, de pouvoir continuer à commercer sans difficulté avec les Etats-Unis. Le nouveau décret américain s’applique à tous les fournisseurs de l’Etat et du gouvernement et entend combattre « un immense gâchis public et une discrimination honteuse », selon les mots de l’administration Trump.
Dans une lettre à son personnel, Emma Walmsley, la directrice générale du groupe britannique a évoqué, dès le 25 février, « quelques changements » à la suite de l’installation du nouveau pouvoir aux Etats-Unis, « notre plus grand marché et notre plus grand client ». L’entreprise sera donc « obligée » de ne plus se fixer d’objectifs pour la diversité et de changer « certains termes », notait la dirigeante.
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