Le président sud-coréen, Lee Jae-myung, confirme sa politique de rapprochement avec le Japon, jugé indispensable dans un contexte commercial et sécuritaire tendu et sur fond d’échanges croissants entre les nouvelles générations des deux pays. « Le Japon est indispensable pour le développement de la Corée. J’espère qu’il affrontera sans détour une histoire douloureuse et s’efforcera de maintenir la confiance mutuelle », a souligné le dirigeant progressiste dans le discours prononcé vendredi 15 août pour le 80e anniversaire du Gwangbokjeol, le « retour de la lumière », qui correspond à l’indépendance retrouvée de la Corée en 1945, après trente-cinq ans de colonisation japonaise.
Cette année, la cérémonie du Gwangbokjeol était organisée au Centre d’arts dramatiques Sejong, au cœur de Séoul. Sur une scène bordée de 80 drapeaux, où avaient pris place, vêtus d’un jeogori bleu pastel, les descendants de 80 militants de la lutte pour l’indépendance, M. Lee a prononcé un discours rendant hommage à la résistance à l’oppression nippone. Il a appelé au dialogue avec la Corée du Nord et a souligné les défis, commerciaux et sécuritaires, que doit affronter son pays. Au sujet du Japon, il a souligné l’importance de bâtir des liens « tournés vers l’avenir ».
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