Un cap a peut-être été franchi dans les relations économiques entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis. Le 14 mai, en marge du premier sommet des chambres de commerce américaines d’Afrique de l’Ouest et du centre, Abidjan a signé plusieurs protocoles d’accord avec des entreprises américaines, essentiellement dans le secteur de l’énergie. Le montant des investissements pourrait atteindre près de 7 milliards de dollars (6,2 millions d’euros) – dont 550 millions sont déjà engagés –, ce qui constitue le partenariat public privé le plus ambitieux jamais conclu entre les deux pays.
« Ces accords témoignent de la position stratégique de la Côte d’Ivoire pour les entreprises américaines », se félicite Stéphane Hie Nea, directeur exécutif de la Chambre de commerce des Etats-Unis en Côte d’Ivoire. Le cœur de ces investissements porte sur les infrastructures énergétiques. Avec un projet phare : la construction d’une seconde raffinerie de pétrole, pour un montant pouvant atteindre 5,1 milliards de dollars (4,5 millions d’euros). Cette future unité, d’une capacité de 170 000 barils par jour, viendra compléter celle d’Abidjan, opérationnelle depuis 1965. Cette usine traite actuellement environ 100 000 barils par jour.
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