Cette industrie-là n’est pas en crise. A l’heure où les annonces de plans sociaux se multiplient en France, le secteur de la cosmétique fourmille de projets. De Troyes à Chartres en passant par Vendôme (Loir-et-Cher), de nouveaux sites sortent de terre. Portées par la croissance du marché mondial, estimé à 265 milliards d’euros, et l’exportation des soins de beauté made in France, les marques augmentent leurs capacités de production. « En dix ans, les exportations de produits de beauté fabriqués en France ont doublé. Et, en cinq ans, en dépit de la crise due au Covid-19, les seules ventes de flacons de parfum à l’étranger ont été multipliées par deux », rappelle Emmanuel Guichard, délégué général de la Fédération des entreprises de la beauté (Febea).
Cette envolée « bénéficie à l’outil industriel » hexagonal, qui représente environ 30 % des 177 000 emplois directs de la filière des cosmétiques, selon M. Guichard. Début 2024, la Febea dénombrait une vingtaine de projets en cours, portés par des fabricants de parfums et de crèmes et par leurs sous-traitants et fournisseurs de flacons, cartons et autres packagings.
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