Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, s’est abstenu mercredi de qualifier Vladimir Poutine de « criminel de guerre ».
Il a affirmé que la priorité était de négocier pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
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Ukraine : 4ᵉ année de guerre
Lors d’une audition tendue au Congrès, ce mercredi 21 mai, le représentant démocrate Bill Keating a rappelé les critiques virulentes de Marco Rubio à l’encontre du bilan de Vladimir Poutine lorsque le chef de la diplomatie américaine était sénateur et lui a demandé s’il pensait toujours que le président russe était un « criminel de guerre ».
« Des crimes ont été commis dans la guerre contre l’Ukraine, et il faudra en rendre compte, mais notre objectif actuel est de mettre fin à cette guerre », a déclaré le secrétaire d’État américain. « Car laissez-moi vous dire que chaque jour que dure cette guerre, des gens sont tués, d’autres sont mutilés et, franchement, d’autres crimes de guerre sont commis », a-t-il ajouté.
L’élu démocrate a accusé Marco Rubio d’être « incohérent » et « équivoque ». « S’il n’y avait pas eu de communications entre les États-Unis et la Russie en 1961 », le monde aurait pu s’arrêter pendant la crise des missiles de Cuba, a encore fait valoir le secrétaire d’État en réponse à un autre élu.
Le président Donald Trump s’est entretenu lundi par téléphone avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky dans le cadre des efforts de Washington, jusqu’à présent infructueux, pour mettre fin à la guerre. Le président russe, considéré comme un paria sous l’administration de l’ancien président Joe Biden, a repoussé les appels des États-Unis, soutenus par l’Ukraine, en faveur d’un cessez-le-feu de 30 jours.
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