Les tirs de l’armée israélienne sur des casques bleus de la FINUL dans le Sud du Liban, qui ont blessé vendredi deux soldats de l’ONU, ont été largement critiqués par la communauté internationale.
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Israël a affirmé vendredi avoir tiré en direction d’une « menace » près d’une position de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) dans le sud du Liban où deux Casques bleus ont été blessés , un incident qui a suscité des critiques internationales.
Alors qu’Israël célèbre Kippour, importante fête juive, les sirènes d’alerte antiaérienne ont retenti en fin d’après-midi dans le nord-ouest du pays, l’armée israélienne faisant état « d’environ 80 projectiles » tirés à partir du Liban, puis en soirée au nord de Tel-Aviv après l' »intrusion » de deux drones, l’un d’eux ayant été « intercepté ». La Finul a rapporté que son quartier général, à Ras al-Naqoura, avait subi vendredi « des explosions pour la deuxième fois en 48 heures » et « deux Casques bleus sri-lankais ont été blessés », après deux soldats indonésiens jeudi.
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« Inacceptable » pour la France
Le président français Emmanuel Macron a jugé « tout à fait inacceptable » que les Casques bleus de l’ONU soient « visés délibérément par les forces armées israéliennes » et prévenu que la France « ne tolérera pas » de nouveaux tirs, lors d’un lors d’un sommet à Chypre des dirigeants des pays méditerranéens de l’UE. Il a en outre estimé que « cesser les exportations d’armes » utilisées à Gaza et au Liban était « l’unique levier » pour mettre fin aux conflits qui y font rage.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez et son homologue italienne Giorgia Meloni ont également jugé que ces tirs n’étaient « pas acceptables ». Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a lui qualifié de son côté les tirs israéliens de « violation du droit humanitaire international ».