Emmanuel Macron a affirmé vendredi que la décision ou non de sanctionner la Russie si elle refuse un cessez-le-feu en Ukraine était un « test de crédibilité » pour les États-Unis de Donald Trump.
Si la Russie « confirme » qu’elle « n’est pas prête à faire la paix », Washington doit confirmer son « engagement » à sanctionner Moscou, a dit le président français devant la presse lors d’une visite à Singapour.
Suivez les dernières informations sur le conflit.
L’espoir de négociations de paix entre Moscou et Kiev est « à peine » vivant, s’est inquiété jeudi une haute responsable de l’ONU, dénonçant la récente « poussée brutale » d’attaques russes à grande échelle contre l’Ukraine.
Après « un espoir prudent de progrès diplomatiques », « au lieu d’avancées vers la paix, nous avons vu une poussée brutale d’attaques russes à grande échelle à travers le pays », a déclaré devant le Conseil de sécurité la sous-secrétaire générale de l’ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo.
Minute par minute
LA « CRÉDIBILITÉ » DE WASHINGTON EN JEU SELON MACRON
Emmanuel Macron a affirmé ce matin que la décision ou non de sanctionner la Russie si elle refuse un cessez-le-feu en Ukraine était un « test de crédibilité » pour les États-Unis de Donald Trump.
« Je me suis entretenu il y a 48 heures avec le président Trump qui a marqué son impatience. La question maintenant, c’est : qu’en faisons-nous ? Nous sommes prêts », et si la Russie « confirme » qu’elle « n’est pas prête à faire la paix », Washington doit confirmer son « engagement » à sanctionner Moscou, a dit le président français devant la presse lors d’une visite à Singapour, soulignant que « c’est un test de crédibilité pour les Américains ».
BONJOUR À TOUS
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct du vendredi 30 juin consacré à la guerre entre Ukraine et la Russie.
Elle a notamment fait référence à l’attaque subie par l’Ukraine dans la nuit de dimanche à lundi, ayant impliqué un nombre record de 355 drones, après un week-end de frappes massives. Quelques jours après les discussions le 16 mai à Istanbul de délégations russe et ukrainienne, les premières depuis le printemps 2022. « Une nouvelle escalade aggraverait non seulement le bilan dévastateur pour les civils mais mettrait aussi en danger les efforts difficiles de paix », a mis en garde la responsable onusienne.
« L’espoir que les parties soient capables de s’asseoir et de négocier est encore vivant, mais à peine », a-t-elle estimé, évoquant la « frustration » après une courte période d’enthousiasme sur le terrain diplomatique.