- Alors que la perspective d’un cessez-le-feu s’est à nouveau éloignée, Emmanuel Macron entend relancer le débat sur les sanctions envers Moscou.
- Le président français espère ainsi sonder les intentions de Donald Trump à l’occasion du G7, où Volodymyr Zelensky est lui aussi attendu.
- Suivez les dernières informations.
Suivez la couverture complète
Ukraine : 4ᵉ année de guerre
Le président français Emmanuel Macron entend demander à son homologue américain Donald Trump s’il est « disponible »
pour mettre en œuvre plus de sanctions contre la Russie, a-t-il dit dimanche lors d’une halte au Groenland avant de participer au G7 au Canada.
« À mes yeux, la question est de savoir si le président Trump est disponible à mettre en avant des sanctions beaucoup plus fortes à l’égard de la Russie si elle refusait de répondre à la proposition »
de cessez-le-feu en Ukraine, a affirmé M. Macron.
Minute par minute
AIDE EUROPÉENNE
Une hausse de l’aide des pays européens à l’Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump, rapporte lundi l’institut de recherche allemand Kiel Institute.
« L’Europe comble largement le retrait de l’aide américaine », écrit dans un communiqué l’institut, qui recense l’aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l’Ukraine depuis l’invasion russe du 24 février 2022. Ainsi, alors que « les Etats-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l’Ukraine, n’ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l’Ukraine a tout de même reçu plus d’aide de janvier à avril 2025 qu’en moyenne les années précédentes sur la même période. « Reste à savoir s’il s’agit d’une hausse temporaire ou du début d’une évolution plus durable du rôle de l’Europe en tant que principal soutien de l’Ukraine », souligne Christoph Trebesch, qui dirige l’équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l’Ukraine.
BONJOUR À TOUS
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct du 16 juin 2025 consacré à la guerre entre l’Ukraine et la Russie.
Les dirigeants du G7 sont attendus dans les Rocheuses canadiennes où certains se sont retrouvés à partir de dimanche soir pour un sommet sur fond de craintes d’une escalade hors de contrôle au Moyen-Orient après trois jours de conflit entre l’Iran et Israël.
Le sommet, qui se déroule jusqu’à mardi à Kananaskis dans l’écrin du parc national de Banff, dans l’ouest canadien, est le premier depuis que le retour du président américain au pouvoir a fragilisé l’unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Grande-Bretagne, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).
Dans ce contexte, le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a choisi d’inviter également de nombreux dirigeants d’autres pays : Inde, Ukraine, Mexique, Afrique du Sud, Australie et Corée du Sud seront présents.
Éviter les drames sera une priorité absolue pour tous malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore celle au Moyen-Orient.
