- Mardi, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré qu’il « serait erroné d’attendre des décisions et des avancées immédiates » dans le règlement du conflit.
- De son côté, l’Ukraine a dénoncé les conditions de paix présentées la veille par la Russie à Istanbul, estimant qu’il s’agissait d' »ultimatums ».
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Ukraine : 4ᵉ année de guerre
Le Kremlin a écarté, mardi 3 juin, tout règlement à court terme du conflit armé en Ukraine, au lendemain de nouveaux pourparlers russo-ukrainiens peu fructueux à Istanbul. « Il serait erroné d’attendre des décisions et des avancées immédiates »
, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « La question du règlement est extrêmement complexe et comporte de nombreuses nuances »
, a-t-il ajouté, rappelant que Moscou souhaitait avant tout « éliminer les causes profondes du conflit »
pour parvenir à la paix.
De son côté, l’Ukraine a dénoncé dans la soirée les conditions de paix présentées lundi par la Russie, estimant qu’il s’agissait d‘ »ultimatums »
irréalistes qui ne permettront pas de mettre fin à la guerre. « Au lieu de répondre à nos propositions constructives à Istanbul, la partie russe a présenté une série d’ultimatums déjà connus qui ne font pas avancer la situation vers une paix véritable »
, a affirmé sur X le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga.
Minute par minute
DES « ULTIMATUMS » IRRÉALISTES
L’Ukraine a dénoncé mardi les conditions de paix présentées la veille par la Russie lors de négociations à Istanbul, estimant qu’il s’agissait d' »ultimatums » irréalistes qui ne permettront pas de mettre fin à la guerre.
« Au lieu de répondre à nos propositions constructives à Istanbul, la partie russe a présenté une série d’ultimatums déjà connus qui ne font pas avancer la situation vers une paix véritable », a affirmé sur X le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga.
SERGUEÏ CHOÏGOU EN CORÉE DU NORD
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou est arrivé à Pyongyang pour rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et discuter du partenariat entre les deux pays qui se sont rapprochés sur fond d’offensive russe en Ukraine, ont annoncé mercredi les agences russes.
« Les discussions devraient porter sur la mise en œuvre de certaines clauses du traité de partenariat stratégique global entre la Fédération de Russie et la RPDC (République populaire démocratique de Corée, ndlr), ainsi que sur la commémoration des combattants coréens qui ont participé à la libération de la région de Koursk », frontalière de l’Ukraine, selon l’agence Ria Novosti, qui cite le service presse du Conseil de sécurité russe.
« DU TERRORISME », DIT LE VÉNÉZUÉLA
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a qualifié mardi de « terroristes » les récentes attaques ukrainiennes en Russie après que Moscou a accusé Kiev d’être à l’origine d’explosions ferroviaires sur son territoire.
« La Russie recherche la paix (…) Alors qu’avance l’armée russe, héritière de l’Armée rouge contre les nazis en Ukraine, que fait l’Ukraine ? Du terrorisme, ce sont des nazis, ils font sauter des ponts, des voies ferrées, attaquent les civils », a affirmé M. Maduro à la télévision.
Moscou a accusé mardi l’Ukraine d’être à l’origine des explosions ayant provoqué dans la nuit de samedi à dimanche l’effondrement de deux ponts et des accidents de trains dans les régions de Koursk et de Briansk, qui ont fait sept morts et plus d’une centaine de blessés.
BONJOUR
Bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité de la guerre en Ukraine, conflit initié il y a plus de trois ans après l’invasion des troupes russes de Vladimir Poutine. Suivez ici, tout au long de la journée, les dernières informations, mais aussi les décryptages de nos experts et envoyés spéciaux.
Une délégation de hauts responsables ukrainiens est arrivée mardi à Washington pour discuter avec l’administration Trump du « soutien à la défense »
de leur pays et de dossiers économiques, notamment le renforcement des sanctions contre Moscou, a annoncé Kiev.
Selon les autorités ukrainiennes, un bombardement russe a tué mardi deux civils dans un village de la région de Kharkiv (nord-est), tandis qu’au moins quatre autres sont morts lors d’une frappe de roquettes sur la ville de Soumy (nord), qui a fait au moins 20 blessés. De son côté, l’armée russe a revendiqué mardi dans la région de Soumy la prise d’une nouvelle localité.
Mardi, l’Ukraine a revendiqué une attaque à l’explosif contre le pont de Crimée, ouvrage gigantesque déjà visé à deux reprises par Kiev. Dans la journée, Moscou a aussi accusé l’Ukraine d’être à l’origine des explosions qui ont provoqué le week-end dernier l’effondrement de deux ponts et des accidents de trains en Russie, qui ont fait sept morts et 113 blessés, dont des enfants.