Les manifestants géorgiens ont mené, vendredi 18 avril, leur 140e jour de contestation contre le pouvoir, mais leur mobilisation faiblit face à la répression qui se durcit. Sauf exception, quelques milliers de personnes, voire seulement quelques centaines, participent désormais aux rassemblements quotidiens dans cette ex-république soviétique du Caucase de 3,7 millions d’habitants, contre plusieurs dizaines, voire centaines, de milliers à l’automne 2024.
Selon l’analyste politique Guga Chomakhidze, les partis d’opposition, faibles et divisés, ont leur part de responsabilité. « Ils échouent à présenter un front uni et à proposer un plan pour que les choses changent, souligne ce chercheur indépendant, installé en Allemagne. Cela frustre les gens, qui ne veulent plus sortir dans la rue et prendre des risques pour rien, en s’exposant à des amendes ou à des arrestations. »
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