La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, assiégée par Israël, ont été déplacés par la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol de l’Etat hébreu, le 7 octobre 2023. Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 19 janvier, ils peuvent retourner chez eux. L’ONU a estimé, le 28 janvier, qu’au moins 376 000 Palestiniens sont rentrés dans le nord de la bande de Gaza, après avoir parcouru des kilomètres dans un paysage dévasté par les bombardements.
Des Gazaouis qui se trouvaient le plus au sud de l’enclave affirment avoir mis plus de trois jours pour rejoindre le nord du territoire. A leur arrivée, toutes les personnes interrogées par l’Agence France-Presse disent manquer de biens de première nécessité, le nord de la bande de Gaza ayant subi de graves pénuries tout au long des quinze mois de guerre. « Nous sommes tous heureux d’être rentrés, mais notre situation est catastrophique, résume Mahmoud Kashko, 52 ans. Il n’y a rien ici pour nous aider à vivre. » Près de la totalité des infrastructures sont détruites, d’après la municipalité de Gaza, dont des employés tentent de raccorder des habitations plus ou moins détruites à ce qui reste du réseau.
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