Un mélange de riz au curcuma, d’omelette, de tempeh frit, une salade de concombre et de laitue, accompagnés de quartiers de pomme et d’une brique de lait. C’est après avoir consommé ce déjeuner distribué gratuitement dans des écoles du district de Sragen, dans le centre de l’île indonésienne de Java, que 365 personnes sont tombées malades, a rapporté Reuters jeudi 14 août. Il s’agit de l’épisode d’intoxication alimentaire le plus grave enregistré dans le cadre du programme national de repas gratuits destinés aux enfants et femmes enceintes. Plusieurs incidents similaires se sont multipliés ces derniers mois, révélant les difficultés logistiques à mettre en place cet ambitieux programme social, déjà critiqué pour son coût et des soupçons de favoritisme.
Un échantillon du repas incriminé, préparé au sein d’une cuisine centrale, fait actuellement l’objet d’analyses en laboratoire. Le gouverneur local, Sigit Pamungkas, a déclaré auprès de Reuters avoir demandé la suspension temporaire de la distribution des repas provenant de cette cuisine, ajoutant que le gouvernement prendrait en charge les frais médicaux.
Il vous reste 68.36% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.