La satisfaction est à la hauteur du risque militaire, diplomatique et politique pris par Benyamin Nétanyahou lorsqu’il a lancé l’offensive aérienne contre l’Iran, le 13 juin, afin de l’empêcher d’accéder aux armes nucléaires. « Je vous avais promis que les installations nucléaires iraniennes seraient détruites d’une manière ou d’une autre », a souligné le chef du gouvernement israélien dans une déclaration vidéo, dimanche matin 22 juin, avant d’ajouter : « Cette promesse a été tenue. »
Une affirmation impossible à vérifier à ce stade. Mais l’entrée dans la guerre des Etas-Unis, avec le bombardement de trois sites nucléaires iraniens dans la nuit de samedi à dimanche, marque un tournant majeur et apporte aux Israéliens la certitude d’avoir, a minima, ralenti le programme nucléaire et affaibli le régime des ayatollahs. Devant le mur des Lamentations, le premier ministre a repris le vocabulaire mystico-religieux qu’il affectionne et prié pour que Dieu « bénisse » le président américain, Donald Trump, d’avoir engagé son armée afin de « chasser le mal et les ténèbres du monde ».
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