Les derniers. A 8 h 06 (7 h 06 heure de Paris), lundi 13 octobre, les derniers otages israéliens vivants encore détenus depuis deux ans dans la bande de Gaza, vingt hommes âgés de 21 à 48 ans, ont commencé à être libérés par le Hamas, tournant ainsi la page de l’attaque la plus meurtrière perpétrée, le 7 octobre 2023, sur le territoire hébreu depuis la création d’Israël en 1948, au cours de laquelle 251 personnes, femmes et enfants compris, avaient été capturées et emmenées dans l’enclave palestinienne. L’émotion était considérable sur la « place des otages », à Tel-Aviv, où des milliers de personnes rassemblées ont appris, en direct, sur écran géant, le nom des sept premiers captifs libérés, Matan Angrest, les frères Gali et Ziv Berman, Alon Ohel, Eitan Mor, Omri Miran, et Guy Gilboa-Dalal.
Une clameur est montée, des cris de joie ont fusé au milieu des applaudissements, puis quelques secondes de silence se sont instaurées lorsque le visage hagard de l’un d’eux est furtivement apparu, à côté d’un garde masqué du Hamas. Mains jointes en prière sous le menton, Sara, 20 ans, étudiante en économie qui n’a pas souhaité donner son nom, n’a pu retenir ses larmes : « Nous avons tellement, tellement, espéré ce moment, que j’ai du mal à croire que c’est en train de se produire, sous nos yeux. »
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