Des ultras de l’Udinese ont attaqué un train transportant leurs rivaux de Venise, samedi 1ᵉʳ février, dans la foulée de leur match de Serie A.
L’incident d’une violence inouïe a fait plusieurs blessés et conduit à huit arrestations.
Des ultras du club autrichien de Salzbourg s’étaient mêlés à ceux de l’Udinese, à qui ils sont alliés.
Un guet-apens aux airs de western. Des ultras de l’Udinese ont tendu une embuscade à leurs rivaux de Venise, samedi 1ᵉʳ février, à l’issue du match de Serie A entre les deux équipes, remporté 3-2 par les Friulani. Ils ont stoppé le train transportant les supporters adverses, près de la gare de Basiliano, non loin d’Udine, rapporte l’agence de presse italienne AGI (nouvelle fenêtre), faisant plusieurs blessés.
Le quotidien transalpin La Gazzetta dello Sport (nouvelle fenêtre) a fait état de huit arrestations. Une information confirmée à l’AFP par la police d’Udine, selon qui les ultras de l’Udinese étaient accompagnés de ceux du club autrichien de Salzbourg.
Des ultras de Salzbourg « en renfort »
Parmi les huit personnes interpellées pour « blocage ferroviaire, bagarre aggravée, résistance à des agents de police, utilisation d’engins pyrotechniques et de bâtons lors d’événements sportifs », cinq sont Autrichiens et un autre réside en Autriche. Ils seront frappés d’une interdiction de stade, ont déjà annoncé les autorités locales.
À l’issue du match classé à hauts risques, décision prise après les incidents du match aller à Venise, le 30 octobre dernier, une cinquantaine d’ultras de l’Udinese, masqués, ont pris d’assaut un train qui ramenaient 300 fans vénitiens vers leur ville, distante de 135 km. Ils ont contraint le conducteur à s’arrêter avec des fumigènes et en descendant sur la voie. Après avoir jeté des pierres sur le train régional transportant aussi des voyageurs, ils ont frappé avec des bâtons et matraques leurs rivaux, descendus sur les quais.
L’intervention de la police, avec notamment un hélicoptère, a rapidement permis de mettre fin à cette bataille rangée. Parmi les blessés, deux ont été hospitalisés, mais leur pronostic vital n’est pas engagé. Le trafic ferroviaire a pu reprendre après avoir été arrêté pendant plus d’une heure.