Faire allégeance à l’homme le plus riche du monde ou contester son emprise ? La question s’installe dans un débat public italien où le président de SpaceX et Tesla, Elon Musk, est devenu, en quelques mois, une apparition récurrente et centrale, sans avoir besoin de quitter la lointaine Floride où il œuvre, omniprésent, auprès du président élu américain, Donald Trump. Les polémiques se poursuivaient ainsi, mardi 7 janvier, au sujet de l’évolution des relations entre Rome et l’empire de M. Musk, « ami » de la présidente du conseil nationaliste, Giorgia Meloni, et désormais parrain outrancier de l’extrême droite européenne.
La dernière série de passes d’armes en date au sujet du milliardaire a été déclenchée par la publication dimanche, par l’agence de presse Bloomberg, d’une information faisant état d’une accélération des négociations entre l’Italie et SpaceX, au sujet d’un contrat public d’un montant estimé à 1,5 milliard d’euros.
D’après Bloomberg, des pourparlers auraient repris grâce à la rencontre entre Mme Meloni et M. Trump, samedi, à Mar-a-Lago. Le projet porte sur la fourniture par le dispositif Starlink de SpaceX d’un système de communication destiné aux autorités italiennes et aux forces armées opérant en Méditerranée. Selon l’agence de presse, le projet aurait été approuvé par les services de renseignement et le ministère de la défense à Rome.
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