Est-ce une image que l’on ne reverra plus ? En 2011, sous les yeux de Nicolas Sarkozy, alors président de la République, venu présider, à Nouméa, la cérémonie d’ouverture des Jeux du Pacifique, deux porte-drapeaux s’étaient avancés sur la piste du stade de Magenta. L’un, le joueur de tennis kanak Nicolas N’Godrela, portant les couleurs tricolores, l’autre, la nageuse néo-calédonienne d’origine européenne Lara Grangeon, levant le drapeau vert, bleu et rouge, frappé de la flèche faîtière des indépendantistes. Si ce « double drapeau » n’a jamais fait l’unanimité en Nouvelle-Calédonie, il avait fait cette année-là son entrée dans les enceintes sportives, pour ne plus jamais en sortir.
Un usage que souhaite remettre en cause le député de Nouvelle-Calédonie Nicolas Metzdorf (Renaissance), auteur d’une question écrite au gouvernement sur le sujet, en octobre 2024, et qui s’est félicité, mardi 14 janvier, de la réponse « positive », que lui a apporté le ministère des sports, de la jeunesse et de la vie associative. « Seul le drapeau tricolore doit être utilisé à l’occasion de toute rencontre sportive internationale », écrit le gouvernement, dans sa réponse du 10 décembre 2024.
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