Une enquête a été ouverte concernant des violences présumées sur des élèves de primaire, qu’aurait commises un professeur dans un établissement privé catholique de Toulouse, a-t-on appris auprès du parquet, confirmant une information du site Médiacités.
L’enquête a été ouverte pour « violences volontaires commises par une personne chargée d’une mission de service public sur mineurs de moins de quinze ans », a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) le parquet de Toulouse, soulignant que les investigations ouvertes « courant octobre » étaient toujours en cours.
Selon l’édition toulousaine du site d’informations Médiacités, le comportement d’un professeur de sport de l’école primaire Sainte-Thérèse a été mis en cause par plusieurs enfants, qui ont évoqué notamment des coups de pied dans le ventre ou des élèves suspendus par les pieds.
L’école a licencié l’enseignant
Contactée par l’AFP, la direction diocésaine de l’enseignement catholique, dont dépend l’établissement, n’était pas en mesure mardi après-midi d’évoquer ces éléments. L’école a licencié l’enseignant, qui ne fait plus partie de ses effectifs depuis septembre, a souligné Médiacités. « Il y a beaucoup d’investigations à mener, beaucoup d’enfants et de parents à entendre », a précisé le parquet.
Les parents d’une élève s’étaient particulièrement émus des agissements de l’enseignant, qui avaient beaucoup perturbé leur fille. A l’envoi d’un certificat médical pour justifier son absence, l’établissement a répondu par une exclusion de l’élève, selon le témoignage à Médiacités de sa mère.
Le site rapporte également qu’un rassemblement de soutien au professeur a eu lieu devant l’établissement et que son départ a été regretté par certains parents, une mère déléguée décrivant un enseignant apprécié, même si « un peu ancienne école ».