Prudence sur les réseaux sociaux, ou les comptes et publications qui utilisent un emoji pizza.
La police nous alerte contre ce signe de ralliement des pédocriminels sur la toile.
Raphaël Maillochon met en lumière les pires horreurs derrière cet emoji.
Suivez la couverture complète
Top Info
Il n’avait l’air de rien, mais il sert en réalité de ralliement aux pédocriminels. L’emoji « pizza » est utilisé sur les réseaux sociaux dans les commentaires, les publications ou même les pseudos des utilisateurs pour signaler l’échange de contenus pédocriminels. Une pratique mise en lumière par les équipes de Top Info.
« Vous êtes nombreux à nous signaler un phénomène inquiétant sur les réseaux sociaux et notamment sur TikTok. Des comptes avec un emoji Pizza dans leur pseudo mettant en avant des images de jeunes filles mineures, parfois dans des poses suggestives », alertait la police en mars. Pourquoi une pizza ? En anglais, cet emoji est appelé « Cheese Pizza », pour pizza au fromage. Et ce sont les premières lettres qui intéressent les pédocriminels : C et P, associés à « Child Porn », ou pédopornographie.
Un signe qui permet donc aux pédocriminels du monde entier de se retrouver et d’échanger des contenus totalement illégaux. Des contenus sourcés directement auprès des parents des enfants, et bien malgré eux : les pédocriminels échangent des photos et vidéos publiées initialement par les familles sur les réseaux sociaux.
Réaction immédiate de TikTok
Depuis la publication de cette enquête le mardi 8 avril, le géant chinois TikTok a réagi. Tous les contenus incluant le pictogramme « pizza » ont disparu de la plateforme, et ce dès mercredi. Une réponse inédite par sa rapidité. Et au cas où un utilisateur chercherait cet emoji ou les lettres C et P sur l’application, un message d’alerte et de prévention s’affiche.
« Cette phrase peut être associée à un comportement ou du contenu qui enfreint nos consignes. La priorité de TikTok est d’encourager une expérience sécurisée et positive. »
Se procurer, partager ou détenir des photos ou des vidéos pédocriminelles sont passibles de sept ans de prison et 100.000 euros d’amende, voire dix ans de prison si les faits sont commis en bande organisée.
L’enquête complète est à retrouver sur TF1+.