L’homme est un bon objet sexuel. Voilà, en résumé, le message de la série Escort Boys, dont les derniers épisodes ont été diffusés sur TF1, lundi 9 décembre, en deuxième partie de soirée (disponible en replay). Ne barguignons pas : même si elle se pique d’explorer les relations hommes-femmes en cette ère post-#MeToo, il s’agit d’abord d’un feuilleton érotique. Qui, sous des dehors bonhommes et légers, multiplie les clichés et aligne les cartes postales, de la Camargue comme de la prostitution.
Le pitch : afin de sauver un domaine apicole plus ou moins familial, quatre hommes dans la dèche optent pour l’« escorting ». Dans un décor de manade où les taureaux sont fougueux, les chevaux affectueux, l’air poussiéreux, le ciel bien bleu. Et les muscles toujours bandés. Le miel, fruit du travail acharné du patriarche soudainement décédé, n’est plus qu’une allusion lubrique, d’autant que celui du domaine est bien rond et long en bouche (on est à ce niveau de subtilité). Coup de chance, les protagonistes sont gâtés par la nature.
Dans leurs aventures, les quatre néo-gigolos sont chaperonnés par la petite sœur, 17 ans au compteur, désormais orpheline et mère maquerelle. Elle enseigne à ses « petites abeilles » à danser lascivement, à se déshabiller et, bien sûr, à se mettre à l’écoute des femmes pour les satisfaire pleinement. Tout cela en échappant au contrôle de l’assistante sociale chargée de veiller à la stabilité de l’adolescente.
Il vous reste 64.99% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.