Près de 25 000 personnes sont descendues à nouveau, samedi 1ᵉʳ février, dans les rues de Valence pour protester contre la gestion des inondations meurtrières qui ont endeuillé le sud-est de l’Espagne en automne, a rapporté la Délégation du gouvernement espagnol (préfecture).
Rassemblés dans la capitale de la région la plus touchée par les inondations du 29 octobre, qui ont fait 232 morts et trois disparus, les manifestants ont exigé le départ du président conservateur (Parti populaire) de la région de Valence, Carlos Mazon.
Cette quatrième manifestation depuis les inondations a attiré moins de monde que les précédentes, celles du 9 et 30 novembre ayant réuni respectivement 130 000 et 100 000 personnes. Ils étaient environ 80 000 le 29 décembre.
Les sinistrés reprochent à l’exécutif régional de ne pas avoir prévenu les habitants suffisamment à l’avance du danger des pluies torrentielles, malgré une alerte donnée très tôt le matin par l’agence météorologique nationale. Ils reprochent aussi aux autorités d’avoir tardé à déployer les secours et, aujourd’hui, la lenteur des aides.
Le gouvernement central a promis de débloquer 16,6 milliards d’euros pour aider les localités touchées, les victimes et les entreprises. Carlos Mazon et le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez s’accusent mutuellement de la mauvaise gestion de la catastrophe.
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