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Culture

« Est-ce qu’on a fini par avaler ce qu’on veut nous faire croire, qu’il y aurait une culture populaire et une autre qui ne serait pas pour nous tous ? »

Espace PressePar Espace Presseaoût 17, 2025
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Cet été, à la Fondation Marguerite et Aimé Maeght [qui regroupe des milliers d’œuvres d’art moderne et contemporain, à Saint-Paul-de-Vence, dans les Alpes-Maritimes], en parcourant l’exposition « Art & Life » de la sculptrice britannique Barbara Hepworth (1903-1975), je découvre une femme engagée qui, comme d’autres artistes du collectif Abstraction-Création, estimait que la création et l’abstraction en particulier pouvaient participer à la transformation sociale et à la lutte contre le fascisme. Elle écrit en 1937 : « Le langage de la couleur et de la forme est universel et non réservé à une classe particulière… C’est une pensée qui donne la même vie, la même expansion, la même liberté individuelle à chacun. »

Je me surprends à me dire : « Voilà bien une pensée révolue, une pensée du XXe siècle », et je suis sidérée par ces mots énoncés dans le secret de mon cœur, bien plus sidérée que si je les avais proférés devant une assemblée. Alors je les profère, je les porte silencieusement en avant, je les écris dans cette tribune parce qu’ils me font honte et parce que j’ose croire qu’ils ne sont pas miens.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La Fondation Maeght se refait une modernité

D’ailleurs, tout en moi s’insurge contre eux, tout ce en quoi je crois toujours, tout mon parcours. Dans les années 1970, lorsque j’étais adolescente et m’ennuyais au lycée de Cannes, où j’habitais alors, je suis venue seule en stop à la Fondation Maeght. J’ignore ce qui a pu me donner un tel désir. Rien ne me prédisposait à éprouver un quelconque intérêt pour la peinture, que je ne connaissais que dans les livres. Et c’était déjà beaucoup.

Grâces soient rendues au professeur d’histoire-géo qui, avant les grandes vacances, à la fin du collège, me fit cadeau sans un mot d’explication de quatre volumes d’une Histoire générale de la peinture, dont Les Grands Maîtres de la peinture moderne, que je découvrirais, en vrai, à la Fondation Maeght, au sein d’une architecture exaltante. Braque, Staël, Tapies ou Giacometti, j’ai été éblouie.

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