- Flammarion a annoncé ce mercredi 10 septembre la publication prochaine des mémoires de Gisèle Pelicot.
- Le récit, écrit avec la journaliste et romancière Judith Perrignon, « dévoile les ressorts intimes de l’incroyable résilience de cette femme si secrète », affirme l’éditeur.
- À 72 ans, Gisèle Pelicot est devenue un symbole de la lutte contre les violences sexuelles lors du procès de son ex-mari.
« Et la joie de vivre »
: c’est le titre sous lequel seront publiées les mémoires de Gisèle Pelicot le 17 février 2026, a indiqué l’éditeur Flammarion ce mercredi 10 septembre. Dans ce livre, écrit avec la journaliste et romancière Judith Perrignon, la femme de 72 ans « a décidé de raconter son histoire avec ses propres mots »
, plusieurs mois après la fin du procès des viols de Mazan, qui l’a rendue mondialement célèbre.
Ses mémoires seront éditées dans une vingtaine de langues. Aux États-Unis, elles paraîtront sous le titre en anglais « A Hymn to Life » (« Un hymne à la vie »)
.
Gisèle Pelicot « veut transmettre un message d’espoir à tous ceux et toutes celles qui traversent des épreuves, comme à ceux et celles qui l’ont soutenue au cours de
ces semaines d’automne 2024
«
, écrit la maison d’édition. Le récit « ciselé et bouleversant dévoile les ressorts intimes de l’incroyable résilience de cette femme si secrète »
, ajoute Flammarion.
Un procès historique
Gisèle Pelicot a été droguée et violée pendant des années à son domicile de Mazan (Vaucluse) par son mari et des dizaines d’hommes que ce dernier recrutait sur Internet. Elle a refusé que le procès, qui s’est tenu entre septembre et décembre 2024, se déroule à huis clos, afin que « la honte »
change de camp.
Son ex-mari Dominique Pelicot a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle et n’a pas fait appel. Ses 50 co-accusés, reconnus pour la plupart coupables de viols, ont été condamnés à des peines allant de trois ans de prison, dont deux avec sursis, à quinze ans de réclusion criminelle. Le procès en appel de l’un d’entre eux doit se tenir à partir du 6 octobre à Nîmes.