Plusieurs membres de la future administration de Donald Trump ont été victimes de menaces, a déclaré, mercredi 27 novembre, le FBI, la police fédérale américaine. Parmi ces menaces : de nombreuses alertes à la bombe.
Karoline Leavitt, porte-parole du président élu, a ainsi dénoncé des attaques « anti-américaines ». L’ancien parlementaire Lee Zeldin, choisi par Donald Trump pour prendre la tête de l’Agence de protection de l’environnement, a lui dit avoir été visé mercredi avec sa famille par « une menace à la bombe » accompagnée d’un « message à thématique propalestinienne ». « Ni ma famille ni moi n’étions à notre domicile à ce moment-là et nous sommes en sécurité », a-t-il ajouté sur X. L’élue Elise Stefanik, nommée par Donald Trump pour être ambassadrice américaine à l’ONU, a affirmé dans un communiqué avoir également été « avertie d’une alerte à la bombe à [son] domicile ».
Le FBI a confirmé avoir « connaissance de nombreuses alertes à la bombe et de faits de swatting visant des personnes amenées à rejoindre la prochaine administration ». Le « swatting » est une pratique qui consiste à provoquer des descentes de police chez les victimes en prétextant qu’un crime s’y déroule. « Nous prenons toutes les menaces potentielles au sérieux », a poursuivi le FBI.
Informé de la situation, le président sortant Joe Biden a condamné « sans équivoque les menaces de violence politique », selon un communiqué de la Maison Blanche. L’administration du démocrate est en contact avec les autorités fédérales et l’équipe du milliardaire républicain sur le sujet, a-t-elle précisé. Joe Biden s’est engagé à tout faire pour permettre une transition « pacifique et ordonnée » avec le président élu. La campagne présidentielle a été l’une des plus tendues de l’histoire moderne des Etats-Unis, Donald Trump ayant notamment été victime de deux tentatives d’assassinat.
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