Un manifestant de 39 ans est mort après avoir été blessé par balle, visiblement par erreur, samedi 14 juin, lors de l’une des marches de protestation contre le président Donald Trump dans l’Utah, a annoncé dimanche la police de Salt Lake City.
Ce décès d’un manifestant, rarissime aux Etats-Unis, intervient à la fin d’un week-end politique tendu dans le pays, notamment marqué par le meurtre d’une élue locale dans le Minnesota et des manifestations à travers le pays samedi.
C’est dans celle organisée à Salt Lake City que la victime défilait quand, selon un communiqué de la police, un homme de 24 ans s’est présenté et a « brandi » un fusil de type AR-15, une arme semi-automatique, puis « a couru vers la foule ».
Cela a conduit quelqu’un chargé de la sécurisation de la manifestation, qui cherchait visiblement à désarmer l’homme au fusil, « à tirer trois balles, dont l’une a touché fatalement » le manifestant de 39 ans, Arthur Folasa Ah Loo. « Nos enquêteurs pensent qu’il était un passant innocent », écrit la police.
L’homme de 24 ans, lui, a été arrêté et inculpé pour meurtre, a précisé la police dans son communiqué sur X. Il n’a pas tiré un seul coup, a précisé le chef de la police, Brian Redd, lors d’une conférence de presse. La personne qui a tiré les trois coups de feu n’a pas été inquiétée par la police et coopère avec les enquêteurs, a-t-il ajouté.